Le forum de la section francilienne Bes Du Ñakk sur le thème « les nouveaux enjeux de la globalisation et les enjeux du numérique » s’est tenu ce samedi 03 mars 2018 à la maison du chemin de l’île à Nanterre. La salle qui a refusé du monde a vu la participation de l’ensemble des sections de Bes Du Ñakk Europe, la délégation du Sénégal et les représentants des autres partis politiques sénégalais qui ont bien voulu, par leur présence symbolique et leurs interventions riches, diverses et variées, contribuer au succès éclatant de ce rendez-vous. Ce forum annuel est un cadre d’échange unique dans la diaspora où tous les partis politiques et les membres de la société civile peuvent contribuer.
D’abord, l’intervention du philosophe Patrick Viveret a fait voyager le public présent dans les interstices de la globalisation. Elle a été présentée suivant deux faces : régressive et progressive. La face régressive est caractérisée par la financiarisation et celle progressive correspond à l’ensemble des défis liés à la lutte contre le réchauffement et la pollution qui concourent à l’équilibre de la planète.
Par la suite, l’Enseignant-Chercheur Doudou SIDIBE est revenu, dans une communication riche en bibliographie, sur la question de l’immigration et les défis du développement. Les différents aspects en termes d’avantages et d’inconvénients de l’immigration sont abordés. Monsieur Sidibé considère que l’immigration permet de suppléer les défaillances de l’Etat dans divers domaines comme la consommation des ménages, l’éducation, la santé. Elle présente des inconvénients pour les pays de départ qui est l’exode des cerveaux les plus compétents vers l’étranger.
Enfin, le Président Mansour Sy Djamil a traité la question de « l’impact des idéologies sur la gouvernance ». Doté d’un pragmatisme hors norme d’un Agent de Développement, le Président Mansour Sy Djamil a résumé les clés du succès dans l’entreprenariat économique en deux mots : « l’ouverture dans l’enracinement ». Il illustre ses propos par l’exemple d’une sénégalaise diplômée de l’école des ponts et chaussées de Paris ayant réussi dans la mode. La sénégalaise a créé une ligne de la mode en mixant la mode locale et la mode européenne. Le Président Mansour Sy Djamil a terminé ses propos par une déclaration de Paris où il a largement abordé le procès Khalifa Sall. Le Président Mansour Sy Djamil persiste et signe que ce procès est une cabale politique visant à éliminer un adversaire ambitieux. A cet effet, il interpelle le Juge Lamotte sur sa responsabilité face à l’histoire en citant un texte de Maurice Garçon qui dépeint le visage de la magistrature et ses rapports à la politique dans Paris au milieu des années trente.
Au cours des débats, tous les représentants des sections européennes (Allemagne, Belgique, Italie, Suède) ont déploré le climat délétère au Sénégal. De plus, ils ont constaté l’immensité des défis qui nous attendent. De ce fait, conscients des enjeux actuels, ils ont proposé de manière unanime la candidature du Président Djamil et lui ont donné l’assurance de l’accompagner durant tout le processus de présentation du projet Djamil2019 pour une vraie rupture de gouvernance.
Fait à Paris 05 Mars 2018
Boubacar SECK
Secrétaire chargé de la communication